Le retour des beaux jours donne des envies, comme d’entreprendre des travaux d’agencement dans son jardin. Quelques règles s’imposent pour les réaliser en toute sérénité.
Avant d’envisager ces travaux, il convient en effet d’en connaître les règles et des précautions s’imposent. La première démarche va consister à consulter le plan local d’urbanisme. Certaines communes peuvent par exemple imposer des règles de hauteur ou des matériaux précis. Le PLU et le règlement qui s’y rattache est librement consultable en mairie.
Si vous envisagez la construction d’un abri de jardin, le régime varie en fonction de la superficie du local. Si celle-ci est inférieure à 5 m2, aucune démarche particulière n’est à effectuer. Entre 5 et 20 m2, une déclaration préalable de travaux est à déposer à la mairie. Un formulaire est téléchargeable sur le site service-public.fr. Au – dessus de 20 m2, il faut demander un permis de construire, démarche plus complexe, au délai d’instruction de deux mois minimum.
Si vous envisagez d’installer une clôture, il faut également prendre la précaution de consulter le PLU de la commune. Celui-ci peut imposer des contraintes de hauteur, de matériaux ou de couleurs. Si votre projet est conforme au PLU, il n’y a aps de déclaration de travaux à faire.
Si vous envisagez la construction d’une terrasse, qu’elle soit à ras du sol ou légèrement surélevée, aucune formalité n’est requise, quel que soit son mode de construction et sa surface. La règle est différente si la terrasse est couverte.
Quoi que soit le projet, une attention particulière doit être portée à la présence de voisins. Il ne faut pas en effet que les aménagements leur occasionnent une nuisance anormale. Il faut aussi vérifier que le secteur de votre construction n’est pas considéré comme secteur protégé, présentant un intérêt patrimonial ou historique. Les règles de construction y sont alors plus strictes.