Contacté par Agra Presse, Sébastien Méry, secrétaire général de l’AGPM (producteurs de maïs, FNSEA) et producteur dans le Loiret, a expliqué « craindre une nouvelle baisse des assolements de maïs doux en France en 2025 ». Plus en détail, la sole nationale pourrait décrocher de 15 % annuellement, et passer sous la barre des 20 000 ha, s’inquiète l’association. La raison de cette préoccupation, selon lui : la concurrence déloyale chinoise, qui a fortement augmenté ses exportations vers l’Hexagone et l’UE depuis quelques années, pénalisant les productions locales. « Les producteurs chinois ont des coûts de production bien plus faibles et des normes bien moins exigeantes, leur permettant d’être très compétitifs », alerte le secrétaire général de l’AGPM.