FranceAgriMer a jugé le 15 septembre que la production céréalière française ne pose « pas de souci » en quantité et qualité, même si un « gros travail » d’allotement est nécessaire chez les OS (organismes stockeurs). Il n’y a « pas de soucis en termes de quantité et qualité d’approvisionnement » en blé, a déclaré Benoît Piètrement, président du conseil spécialisé Grandes cultures, reconnaissant juste une qualité « un peu dégradée localement ». Le blé tendre présente un faible PS (poids spécifique), avec seulement 32% de la collecte au-dessus de 76 kg/hl (contre 76 % en moyenne sur cinq ans), selon les résultats provisoires d’une enquête à l’entrée des silos. Le blé dur montre un faible indice de chute de Hagberg, avec 68 % de la collecte en-dessous de 150 s (contre 11 % en moyenne quinquennale). Mais « il y a toutes les qualités pour tous les clients », a considéré Jean-François Loiseau, président d’Intercéréales (interprofession). Reste pour cela « un travail du grain à faire » par les collecteurs. Si à ses yeux les OS sont performants là-dessus, leur équipement doit évoluer. « Il va falloir beaucoup plus de stockage de taille un peu inférieure à ce que nous avons jusqu’à maintenant pour répondre à toutes les filières », selon lui.