Après une période de remontée des prix des céréales avant les moissons liées aux inquiétudes sur les volumes récoltés, dès juillet, les marchés se sont à nouveau effondrés. « Même avec des récoltes peu importantes, rien ne sort à l’export. Nous ne sommes pas compétitifs par rapport aux blés d’origine mer Noire. L’Ukraine et la Russie montent en puissance en qualité et en rendement », observe Céline Gerbou. Les ports de La Pallice, à La Rochelle, et Bordeaux ont d’importants stocks de céréales. « Même avec la faible récolte de maïs qui se profile, nous sommes inquiets pour nos dégagements, c’est-à-dire ce que l’on va pouvoir sortir au-delà de notre capacité de stockage, car on nous prévient déjà qu’il risque d’y avoir des reports à cause de l’engorgement des ports. »