La FDSEA et les JA ont profité du premier jour au Sommet de l’élevage, mardi 1er octobre, pour faire le point sur l’actualité agricole du moment mais aussi mettre la pression sur la nouvelle ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de la Forêt, Annie Genevard.
Parmi les sujets de préoccupations celui de la filière élevage qui perd chaque jour de plus en plus d’éleveurs. » Pour en finir avec cette situation, il est primordial que la ministre, lors de son passage à Cournon, puisse annoncer des mesures d’urgence pour soutenir la filière. Cela passe par un PGE agricole (Prêt garanti par l’État). On attend que ce PGE soit confirmé cette semaine car nous avions donné 15 jours aux services de l’État « , réaffirme Arnaud Rousseau, président de la FNSEA.
L’avenir du troupeau ovin en jeu
Concernant la FCO, ce dernier souhaite également que la promesse de l’ancien ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau soit maintenue au sujet de l’augmentation du nombre de vaccin pour le sérotype 8. » Les frais de vétérinaires se sont envolés avec cette maladie. Or, il en va de l’avenir du troupeau ovin en France. Je rappelle que nous importons plus de 50 % de la consommation de la viande ovine dans notre pays. Si nous voulons parler de souveraineté, il nous faut un vrai soutien « , ajoute le président de la FNSEA.
» Il faut accompagner les cédants «
L’autre sujet abordé durant la conférence de presse de la FNSEA, celui du plan élevage. Dans ce plan figure des mesures comme le renforcement de la loi EGalim, les règles de concurrence déloyale ou les obligations d’affichage de l’origine des produits que les syndicats souhaitent » voir traduire en actes très concrets « .
De leurs côtés, les Jeunes Agriculteurs ont réclamé des dispositifs plus attractifs pour les cédants d’exploitations agricoles. » Il faut accompagner financièrement ceux qui souhaitent céder leurs fermes mais qui sont en situation économique difficile « , estime Pierrick Horel, président national des Jeunes Agriculteurs.
» C’est une déflagration «
Enfin, le dernier sujet brûlant du moment concerne l’annonce du groupe Lactalis qui souhaite réduite ses collectes de lait. » Cette annonce est une déflagration. Il nous faut un délai suffisant pour que les éleveurs puissent se retourner. Je ne veux pas être dans une réaction à chaud. Je préfère travailler à trouver une solution viable pour nos éleveurs « , a conclu Arnaud Rousseau.